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PBM Avocats est une Étude d’avocats inscrits au barreau. L’Étude est située en plein cœur de Genève et de Lausanne. Elle est actuellement composée de 18 avocats.

Depuis sa fondation, PBM Avocats ne cessent de mettre en avant les intérêts de ses clients en les accompagnant de manière individualisée, tant sur un plan professionnel que personnel.

Les avocats de l’Étude parlent 6 langues (français, anglais, italien, allemand, espagnol et albanais).  

Le divorce et la séparation en droit suisse : guide complet

En tant qu’avocat spécialisé en droit de la famille, je vous présente un aperçu détaillé des procédures de divorce et de séparation en Suisse. Ce guide vise à vous éclairer sur les aspects juridiques et pratiques de ces situations complexes. 

1. Le divorce en Suisse : statistiques et tendances

La Suisse enregistre chaque année un nombre significatif de divorces. En 2022, 16’617 divorces ont été prononcés, marquant une légère baisse par rapport aux années précédentes. L’indicateur conjoncturel de divorcialité s’élève à 40,2%, ce qui signifie que deux mariages sur cinq sont susceptibles de se terminer par un divorce. La durée des mariages avant le divorce varie considérablement :

  • 9,8% des divorces surviennent entre 0 et 4 ans de mariage
  • 21,2% entre 5 et 9 ans
  • 19,4% entre 10 et 14 ans
  • 49,6% après 15 ans ou plus de mariage

Ces chiffres démontrent clairement que le divorce n’est pas l’apanage des jeunes couples, mais qu’il concerne toutes les tranches d’âge et durées de mariage. Il est particulièrement notable que près de la moitié des divorces surviennent après 15 ans ou plus de vie commune, soulignant l’importance d’une approche juridique adaptée à chaque situation, quelle que soit la durée du mariage.

2. Les procédures de divorce en Suisse

Le droit suisse distingue trois types de procédures de divorce :

2.1 Le divorce sur requête commune avec accord complet

Cette procédure s’applique lorsque les époux sont d’accord sur tous les aspects du divorce. Elle comprend les éléments suivants :

  • Une convention de divorce réglant tous les effets du divorce
  • Une requête commune adressée au tribunal
  • Une audition des époux par le juge du divorce

Si le couple a des enfants, la convention doit également régler :

  • L’autorité parentale (généralement maintenue conjointement)
  • La garde (exclusive ou alternée)
  • Le droit de visite pour le parent non gardien
  • La pension alimentaire pour les enfants
  • Le domicile des enfants mineurs en cas de garde alternée

Le juge vérifiera que la convention est conforme à l’intérêt des enfants et qu’elle résulte de la libre volonté des époux.

2.2 Le divorce sur requête commune avec accord partiel

Dans ce cas, les époux sont d’accord sur le principe du divorce mais pas sur tous ses effets. Le juge tranchera les points litigieux après avoir tenté une conciliation.

2.3 Le divorce sur requête unilatérale

Cette procédure s’applique lorsqu’un seul époux souhaite divorcer. Elle peut être engagée :

  • Après 2 ans de séparation effective
  • Immédiatement si la poursuite du mariage est devenue insupportable pour des motifs sérieux

Le juge examinera la demande et statuera sur tous les effets du divorce en l’absence d’accord entre les époux.

3. La notion de faute dans le divorce suisse

Il est crucial de comprendre que le divorce pour faute n’existe plus en droit suisse. Le juge du divorce n’enquête pas sur les causes de la rupture. Cette approche vise à dédramatiser la procédure et à faciliter les accords entre époux.

4. Les effets du divorce

4.1 Effets personnels

  • Nom : chaque époux reprend son nom de célibataire, sauf demande de conservation du nom marital
  • Domicile : chaque époux choisit librement son domicile

4.2 Effets patrimoniaux

  • Liquidation du régime matrimonial : partage des biens selon le régime matrimonial choisi (participation aux acquêts, séparation de biens, communauté de biens)
  • Partage de la prévoyance professionnelle (2ème pilier) : les avoirs acquis pendant le mariage sont en principe partagés par moitié
  • Attribution du logement familial : le juge peut attribuer les droits sur le logement familial à l’un des époux, notamment en présence d’enfants

4.3 Effets concernant les enfants

  • Autorité parentale : généralement maintenue conjointement
  • Garde : exclusive ou alternée selon l’intérêt de l’enfant
  • Droit de visite : organisé en fonction des circonstances
  • Entretien : fixation d’une contribution d’entretien pour les enfants

4.4 Entretien entre ex-époux

Une contribution d’entretien peut être allouée à l’époux qui ne peut subvenir seul à son entretien convenable. Elle dépend de nombreux facteurs comme la durée du mariage, le niveau de vie durant le mariage, l’âge et la santé des époux, leurs revenus et fortune, etc.

5. La procédure de séparation

En droit suisse, la séparation est techniquement appelée « mesures protectrices de l’union conjugale » (MPUC). Cette procédure vise à organiser la vie séparée des époux sans dissoudre le mariage.

5.1 Caractéristiques des MPUC

  • S’inscrivent dans le cadre du maintien du mariage
  • Doivent être ordonnées même si le lien conjugal semble irrémédiablement rompu
  • Suivent la procédure sommaire (art. 271 CPC)
  • Le juge établit les faits d’office (maxime inquisitoire)
  • La question de la contribution d’entretien entre époux est régie par le principe de disposition

5.2 Contenu des mesures protectrices

Le juge peut notamment :

  • Fixer les contributions d’entretien pour l’époux et les enfants
  • Organiser la séparation de domicile
  • Régler l’attribution du logement familial
  • Ordonner la séparation de biens si nécessaire
  • Régler les questions relatives aux enfants (autorité parentale, garde, droit de visite)

6. La contribution d’entretien en cas de séparation

La fixation de la contribution d’entretien en MPUC obéit à des règles spécifiques :

6.1 Principe

Le montant de la contribution se détermine en fonction des facultés économiques et des besoins respectifs des époux.

6.2 Cas de situation économique favorable

Si la situation économique le permet, l’époux créancier peut prétendre au maintien de son train de vie antérieur. Il doit alors :

  • Préciser les dépenses nécessaires à ce train de vie
  • Rendre ces dépenses vraisemblables

Le juge statue sur la base des justificatifs immédiatement disponibles.

6.3 Cas de situation économique limitée

Dans ce cas :

  • Seuls les postes de charges effectifs sont pris en compte
  • La charge fiscale n’est généralement pas considérée
  • Le minimum vital du débiteur selon le droit des poursuites est déterminant

6.4 Utilisation de la fortune

Si les revenus sont insuffisants, il peut être exigé qu’un époux entame sa fortune pour subvenir aux besoins de l’autre.

7. La garde des enfants : exclusive ou alternée ?

La question de la garde des enfants est centrale dans les procédures de divorce et de séparation.

7.1 Définition de la garde alternée

La garde alternée est la situation où les parents se partagent la garde de l’enfant pour des périodes plus ou moins égales (jours, semaines, mois).

7.2 Critères d’appréciation

Le juge examine si la garde alternée est compatible avec le bien de l’enfant, en considérant notamment :

  • Les capacités éducatives de chaque parent
  • La capacité de communication et de coopération des parents
  • La situation géographique et la distance entre les domiciles parentaux
  • La stabilité pour l’enfant
  • La possibilité pour chaque parent de s’occuper personnellement de l’enfant
  • L’âge de l’enfant
  • L’appartenance à une fratrie ou à un cercle social
  • Le souhait de l’enfant

7.3 Importance relative des critères

L’importance de ces critères varie selon les cas. Par exemple :

  • Pour les nourrissons et jeunes enfants : stabilité et disponibilité des parents sont primordiales
  • Pour les adolescents : l’appartenance à un cercle social est particulièrement importante

7.4 Cas d’attribution de la garde exclusive

Si la garde alternée n’est pas dans l’intérêt de l’enfant, le juge attribue la garde exclusive en considérant :

  • Les mêmes critères que pour la garde alternée
  • La capacité de chaque parent à favoriser les contacts entre l’enfant et l’autre parent

8. L’autorité parentale : conjointe ou exclusive ?

8.1 Principe de l’autorité parentale conjointe

Depuis le 1er juillet 2014, l’autorité parentale conjointe est la règle en Suisse, indépendamment de l’état civil des parents.

8.2 Exceptions au principe

L’attribution de l’autorité parentale exclusive n’est envisagée qu’exceptionnellement, lorsque :

  • Il existe un conflit important et durable entre les parents
  • Les parents sont dans l’incapacité durable de communiquer au sujet de l’enfant
  • Cette situation a une influence négative sur l’enfant
  • L’autorité parentale exclusive permet d’espérer une amélioration de la situation

8.3 Critères insuffisants

Ne justifient pas à eux seuls l’attribution de l’autorité parentale exclusive :

  • De simples différends entre parents
  • La seule distance géographique entre les parents

8.4 Importance de la communication

L’autorité parentale conjointe suppose que les parents :

  • S’entendent sur les questions principales concernant l’enfant
  • Soient capables de coopérer dans une certaine mesure

En l’absence de toute communication, l’autorité parentale conjointe peut constituer une charge pour l’enfant.

9. Le rôle du juge dans les procédures de divorce et de séparation

9.1 Pouvoir d’appréciation

Le juge du fait dispose d’un large pouvoir d’appréciation pour :

  • Évaluer les critères d’attribution des droits parentaux
  • Déterminer l’intérêt de l’enfant
  • Fixer les contributions d’entretien

9.2 Limites du pouvoir d’appréciation

Le juge doit néanmoins respecter certaines limites :

  • Ne pas s’écarter sans motif des principes établis par la doctrine et la jurisprudence
  • Ne pas se fonder sur des faits non pertinents
  • Prendre en compte toutes les circonstances importantes

9.3 Rôle actif du juge

Le juge joue un rôle actif dans les procédures de divorce et de séparation :

  • Il vérifie la conformité des conventions de divorce à l’intérêt des enfants
  • Il tente la conciliation entre les époux en cas de désaccord
  • Il établit les faits d’office dans les procédures de mesures protectrices de l’union conjugale

10. Les aspects financiers du divorce et de la séparation

10.1 La liquidation du régime matrimonial

La liquidation du régime matrimonial est une étape cruciale du divorce. Elle dépend du régime choisi par les époux :

  • Participation aux acquêts (régime légal) : partage des bénéfices réalisés pendant le mariage
  • Séparation de biens : chaque époux conserve ses biens
  • Communauté de biens : partage de tous les biens communs

10.2 Le partage de la prévoyance professionnelle

Les avoirs du 2ème pilier accumulés pendant le mariage sont en principe partagés par moitié. Ce partage peut avoir des conséquences importantes sur la prévoyance de chaque époux.

10.3 L’entretien après le divorce

La fixation d’une contribution d’entretien post-divorce dépend de nombreux facteurs :

  • La durée du mariage
  • Le niveau de vie durant le mariage
  • L’âge et la santé des époux
  • Les revenus et la fortune de chaque époux
  • L’étendue et la durée de la prise en charge des enfants
  • La formation professionnelle et les perspectives de gain de chaque époux
  • Les expectatives de l’assurance-vieillesse et de la prévoyance professionnelle

10.4 Les frais de procédure

Les frais de procédure en matière de divorce et de séparation comprennent :

  • Les frais judiciaires (émoluments du tribunal)
  • Les honoraires d’avocat
  • Les éventuels frais d’expertise (évaluation d’entreprise, expertise psychologique, etc.)

La répartition de ces frais dépend du type de procédure et de la situation financière des parties.

11. Les alternatives au divorce judiciaire

11.1 La médiation familiale

La médiation familiale est un processus volontaire qui permet aux époux de négocier les termes de leur séparation ou de leur divorce avec l’aide d’un tiers neutre et impartial. Ses avantages sont :

  • Favoriser la communication entre les époux
  • Trouver des solutions adaptées à la situation familiale
  • Réduire les coûts et la durée de la procédure
  • Préserver les relations futures, notamment pour les parents

11.2 Le droit collaboratif

Le droit collaboratif est une approche où chaque époux est assisté de son avocat, mais tous s’engagent à :

  • Ne pas recourir au tribunal pendant le processus
  • Travailler de manière transparente et coopérative
  • Chercher des solutions équitables pour tous

12. Les effets du divorce sur les enfants

12.1 Impact psychologique

Le divorce peut avoir un impact significatif sur le bien-être psychologique des enfants. Les réactions courantes incluent :

  • La tristesse et le sentiment de perte
  • La colère envers un ou les deux parents
  • L’anxiété face aux changements
  • Un sentiment de culpabilité

12.2 Mesures pour atténuer l’impact

Pour minimiser les effets négatifs du divorce sur les enfants, il est recommandé de :

  • Maintenir une communication ouverte avec les enfants
  • Assurer une stabilité dans leur routine quotidienne
  • Éviter d’impliquer les enfants dans les conflits parentaux
  • Encourager le maintien des relations avec les deux parents
  • Envisager un soutien psychologique si nécessaire

13. Les aspects internationaux du divorce

13.1 Compétence des tribunaux suisses

Les tribunaux suisses sont compétents pour prononcer un divorce si :

  • Les deux époux sont domiciliés en Suisse
  • Le demandeur est domicilié en Suisse depuis au moins un an
  • Le demandeur est de nationalité suisse

13.2 Droit applicable

Le droit suisse s’applique en principe au divorce prononcé en Suisse. Toutefois, les époux peuvent choisir d’appliquer leur droit national commun si aucun d’eux n’est suisse.

13.3 Reconnaissance des divorces étrangers

Un divorce prononcé à l’étranger est en principe reconnu en Suisse si :

  • Il a été prononcé dans l’État du domicile ou de la résidence habituelle d’un des époux
  • Il est reconnu dans cet État

Le divorce et la séparation sont des processus complexes qui impliquent de nombreux aspects juridiques, financiers et émotionnels. En tant qu’avocat spécialisé en droit de la famille, je vous recommande vivement de vous faire assister par un professionnel pour naviguer dans ces procédures. Chaque situation est unique et mérite une analyse approfondie pour trouver les solutions les plus adaptées.

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